POSTE D’ÉCOUTE : les piliers de l’indie-rock
Maryse Boyce - 27 juin 2019

POSTE D’ÉCOUTE : les piliers de l’indie-rock

Si la Place des Arts ne vous vient pas d’emblée en tête lorsqu’il est question de musique indie-rock, détrompez-vous : plusieurs artistes incontournables du genre se sont succédé sur ses planches ou les fouleront bientôt ! Voici un aperçu de leur répertoire envoûtant.

 

Parmi ces artistes, mentionnons le groupe alt-J, qui se produira les 2 et 3 juillet à la Salle Wilfrid-Pelletier dans le cadre du Festival international de Jazz de Montréal, peu de temps après le passage au même endroit du quintet américain The National, le 21 juin dernier. Et comment passer sous silence le concert marquant de Sufjan Stevens, qui s’est arrêté à la Place des Arts en 2015, ou encore celui de Beck, qui avait régalé son public d’une performance éclatée et généreuse en 2014 ?

 

La Place des Arts est aussi un lieu tout indiqué pour présenter des projets audacieux, comme l’alliage de l’inimitable collectif montréalais Godspeed You ! Black Emperor et de la troupe de danse Holy Body Tattoo en 2016 ou encore le spectacle soulignant les dix ans de l’album Riceboy Sleeps de Jónsi (guitariste et chanteur du groupe islandais Sigur Rós) et Alex Somers, qui viendront en octobre l’interpréter dans l’intimité du Théâtre Maisonneuve.

 

Voici quelques-unes de leurs perles indie-rock à vous mettre dans les oreilles.

 

 

Rylan, par The National

 

 

Cette chanson qui figure sur le huitième album studio de The National, I Am Easy to Find, concentre tout ce qui fait la renommée de la formation américaine depuis 20 ans : la guitare vaporeuse, la batterie portant la pièce comme un battement de cœur qui s’emballe par moments et la voix grave, mélancolique et apaisante de Matt Berninger, ici magnifiée par une voix féminine et une orchestration luxuriante.

 

 

 

 

Dear Life, de Beck

 

  

Depuis que Beck Hansen s’est fait connaître avec son hymne Loser, son succès et sa capacité à se réinventer ne se sont jamais démentis. Cette pièce est tirée de Colors, dernière offrande du musicien charismatique, qui se situe quelque part entre ses albums plus doux comme Sea Change et Morning Phase et ses opus plus dansants tels que Midnight Vultures. Dans la vidéo qui accompagne ce morceau entraînant, Beck propose d’ailleurs une fort jolie manière d’apprendre les paroles de la chanson.

 

 

 

 

Breezeblocks, par alt-J

 

 

Pour les fans d’alt-J, « Breezeblocks » est un retour aux sources, puisque cette pièce ainsi que plusieurs de ses consœurs peuplant l’album An Awesome Wave ont propulsé le groupe dans de très nombreux haut-parleurs et écouteurs de la planète en 2012. En cause : le rythme nerveux des percussions, la voix nasillarde mais accrocheuse de Joe Newman et l’entêtant refrain auquel tous peuvent associer un visage ou un épisode de leur vie : « Please don’t go / Please don't go / I love you so / I love you so ». La formation sera de passage à la salle Wilfrid-Pelletier les 2 et 3 juillet 2019.

 

 

 

 

You Would Have to Lose Your Mind, des Barr Brothers

 

 

Il fait particulièrement bon vivre à Montréal quand des musiciens de la trempe des Barr Brothers décident de s’y installer et de participer à l’écosystème musical local en créant sur place des albums comme le troisième de la formation, Queens of the Breakers, dont est issue la pièce « You Would Have to Lose Your Mind ». Une trame sonore idéale pour une chaude soirée d’été un peu collante, surtout avec cette vidéo réalisée par Vincent René Lortie.

 

 

 

 

Any party, de Feist

 

 

« You know I’d leave any party for you », chante Leslie Feist sur la pièce « Any Party », tirée de son bien nommé cinquième album Pleasure. Et il y a fort à parier que nombre de ceux qui ont vu la magnétique musicienne en concert seraient prêts à quitter n’importe quelle fête en cours si elle le leur demandait... C’est que la Canadienne a multiplié depuis le début des années 2000 les bons coups musicaux, tant dans sa carrière solo qu’avec le groupe torontois Broken Social Scene, tout en collectionnant au fil du temps les collaborations de qualité, notamment avec Peaches, Gonzales, Wilco, Beck et Grizzly Bear.

 

 

 

 

Turn Your Love, de Half Moon Run

 

 

« Turn Your Love » est extraite du deuxième et plus récent album de la formation, Sun Leads Me On. Ces musiciens virtuoses, véritables brûlots sur scène, ont prouvé que leur succès ne pouvait se restreindre à un seul disque, même s’il faut reconnaître que leur premier album, Dark Eyes, contenait des pièces magnifiques, comme « Call Me in the Afternoon » et « Full Circle ».

 

 

 

 

AUSSI À DÉCOUVRIR

 

Gobbledigook, de Sigur Rós

 

 

 

Reckoner, de Radiohead

 

 

 

Mystery of Love, de Sufjan Stevens

 

 

 

Another Sunny Day, de Belle and Sebastian

 

 

 

I Could’ve Been Your Girl, de She & Him

 

 

 

Indian Summer, de Jónsi + Alex Somers

 

 

 

Moya, de Godspeed You! Black Emperor

 

 

 

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